Les difficultés d’être une femme dans la société en 2018 !

Bonjour toi,

Lorsque j’étais une petite enfant, j’étais encore insouciante et je n’imaginais pas que la vie d’adulte allait être si difficile. Je t’avais d’ailleurs déjà tout raconté dans mon article la crise des 25 ans. Oui, mais ce que j’étais loin de me douter c’était qu’en plus de devenir adulte, cela serait d’autant plus difficile de l’être en tant que femme. Bien que le monde ait bien évolué, il reste encore des inégalités qui persistent en 2018 et qui pourraient nous rendre nous femmes, plus épanouies.

 

Les 11 moments où j’ai compris qu’il était encore difficile d’être une femme dans la société en 2018 !

 

1 – Les insultes dans la rue

Ou devrais-je dire le « harcèlement de rue », bien qu’il y ait eu la campagne « me too » ou encore le « #balancetonporc », de mon côté je remarque que rien a évolué.

Ce dernier mois, chaque trajet que j’ai effectué je me suis faite siffler, accoster etc. Même si le trajet ne dure que dix minutes. Sérieusement ? On ne peut toujours pas se balader toute seule tranquillement en 2018.
Le mieux a encore été une fois où je rentrais chez moi à pieds, une voiture s’est arrêtée à ma hauteur et les mecs ont crié « mais comment t’es moche » et sont repartis. Quel était l’intérêt ? Que s’est-il passé dans leurs têtes à ce moment-là ? 

2 – Les blagues osées sont réservées aux femmes

Lorsque je montais sur scène pour présenter mes sketchs j’avais souvent le même retour de la part des hommes « quand même pour une femme, c’est étonnant de faire ce genre de blagues », « vous avez écrit vous même ce sketch ou c’est un homme qui l’a écrit pour vous ? » etc, donc maintenant il y a des humours réservés aux hommes et d’autres réservés aux femmes ? Pourquoi on devrait se priver nous les femmes, de dire des blagues sexuelles ? Pourquoi ça choque encore autant les hommes alors qu’eux ont bien le droit de les faire ?

3 – Postuler à un emploi : le physique compte

Et qu’on ne commence pas à me dire que les choses ont changé car la photo sur le curriculum vitae n’est plus obligatoire, pas du tout. Je me souviens dans une entreprise, on me demandait mon avis sur les candidatures pour me remplacer car je partais. Lorsque je donnais mon avis sur « moi je prendrais plus cette personne que celle-ci car etc », on m’a gentiment dit qu’on n’étais pas d’accord avec moi car « oui mais celle-ci a un physique agréable, elle est jolie, je vais l’avoir à côté de moi tous les jours quand même ». Outrée, je lui demande si sincèrement il se base sur le physique pour accepter une personne dans l’entreprise. Sa réponse ? « Evidemment, comment penses-tu que j’ai fait mon choix pour t’embaucher » !!! J’étais hébétée.

4 – Etre une femme et créer son entreprise

Ahh une femme à la tête de son entreprise ! On pense que c’est simple, or en plus de tenter de faire sa place en tant qu’entreprise, défendre ses idées, ses valeurs. Elle se voit défendre son statut de femme. Lorsque je me suis rendue au salon de l’entrepreneuriat à Paris, une dame animait une conférence, les hommes à ma droite sont parties prétextant « qu’est-ce qu’une femme va nous apprendre ? Elle n’a aucune crédibilité ». Croyez-moi là aussi, je n’en revenais pas de leurs propos ! C’est assez difficile de se faire une place, mais en plus lorsque l’on est une femme, on pense que l’on ne sait rien, que nous sommes naïves et une proie à nous arnaquer.

5 – Une femme doit se maquiller

Autre point lors de mes différentes expériences professionnelles qui m’a interloqué. J’avais pour habitude de ne pas me maquiller lorsque je travaillais. Après tout, nous sommes libres de faire ce que l’on souhaite ! Lorsque l’on avait des réunions clients, mon responsable me disait « au fait, n’oublie pas de me cacher ce visage avec du maquillage ». Pardon ? « Il faut que tu sois présentable demain, si tu peux également mettre des talons ». C’était quoi le but, plaire aux clients en étant une autre personne que moi ? Il n’était pas stipulé dans mon contrat que je devais respecter un code vestimentaire, pour preuve toutes les autres personnes venaient habiller comme ils le souhaitaient. De plus, lui mon responsable, venait en jeans baskets, tee-shirt mais moi je devais obéir à son dress code ? Je lui ai demandé s’il avait prévu un ravalement de façade pour plus d’équité ?

 6 – Les rendez-vous chez le gynécologue

Une grande étape dans la vie d’une femme ! On découvre que l’on est susceptible d’attraper des maladies, on nous prévient de faire attention, on peut avoir des tas de problèmes liés aux conditions climatiques, aux hormones, aux vêtements que l’on porte etc et cela reste de notre responsabilité. Lorsque l’on doit faire des examens complémentaires, on nous traine de médecins en médecins en croisant sur notre chemin des personnes pour qui tu n’es qu’un morceau de viande et les mots douceur et humanité n’existent pas pour eux. Il est très important de choisir un gynécologue qui t’écoute, te comprenne et à qui tu oses parler en toute confiance sans en être jugée et ressentir du mépris. Si tu le souhaites, je pourrais faire un plus long article où je te raconte que mon premier gynécologue a été une relation conflictuelle et en changeant, j’ai compris qu’il était important de se sentir écoutée. Big up ma gygy si tu passes par ici !  

7 – Les règles

Là aussi, pour suivre avec le point précédent. On est en 2018, et on n’a toujours rien trouvé pour calmer ses f*cking règles et les douleurs qui y sont associées !!!! Les chercheurs, je compte sur vous ! Comme dirait ma gygy : « parfois, on aimerait vraiment être un homme ».

8 – La triche aux examens

Lors de mes études à l’Université, il y avait énormément de triches lors des examens. Nous étions dans de grande halle de sport sur des tables individuelles mais rapprochées les unes aux autres. Forcément, il n’y avait pas nécessairement assez de surveillants pour garder un oeil sur chaque élève. Or, un jour trois mecs ont été pris en train de tricher.

Lorsque j’ai demandé à la surveillante ce qu’il allait se passer pour eux. Elle m’a tout gentiment répondu «  Les surveillantes n’ont pas souhaité porter plainte contre eux. Elles ont refusé de rédiger un procès verbale car elles ont peur des représailles vu que ce sont des hommes ». Je sais pas ce qu’il m’a le plus interpellé ? Le fait que si c’était des filles qui trichaient, elle auraient eu leur procès verbal et donc cela est injuste. Ou le fait qu’une surveillante ait peur d’un étudiant ? Dans ces deux cas, il y a bel et bien un problème.

9 – Une femme ne peut pas marcher seule la nuit

Alors ce point me révolte au plus haut point ! Une femme se fait agresser dans la rue, on va lui répondre « mais qu’est-ce que  faisait une  femme seule dans la rue, il est évident que c’est dangereux. » Alors c’est normal d’avoir peur de sortir ? C’est normal de rester enfermé chez soi et de se priver de passer de bons moments ? car elle va devoir rentrer seule et donc elle aura cherché l’agression ? C’est normal qu’en 2018, je dois sortir de chez moi avec une bombe lacrymogène ? (ma mini-moi hallucine en voyant cette situation !). Une femme a le droit et devrait se sentir en sécurité de sortir seule ! Elle ne doit pas se priver de bons moments ni toujours demander à se faire raccompagner ! Pareil pour la tenue vestimentaire. Une femme doit avoir le droit de sortir comme elle le souhaite sans avoir peur des regards des autres trop soutenus et encore moins d’une agression.

On le sait bien « une femme si elle se fait agresser, elle l’a cherché car elle était habillée de manière provocante/ avec un décolleté/ une mini jupe » Je suis indignée !

10 – « Le but dans la vie d’une femme est d’être mère »

Cette phrase m’horripile ! Le but d’une femme est donc de procréer, on réduit une nouvelle fois la femme à son système de procréation. Et bien entendu si la femme a d’autres objectifs, d’autres envies sauf celui d’être maman. On va une nouvelle fois l’accabler en pointant que le problème c’est elle ! La femme ne peut donc pas s’écouter.

11 – La fête des mères : fer à repasser, tâches ménagères…

Tu vois le cliché de « l’homme travaille et la femme est à la maison », on est d’accord que ce point a évolué, que les moeurs changent et donc que cette phrase est fausse. Or, j’ai bondi au moment de la fête des mères, lorsque je feuilletais les prospectus.

On est donc encore à une ère où une femme, une mère, a comme idées cadeaux : un fer à repasser, une machine à laver, un aspirateur etc. Je pensais sincèrement que l’on avait aboli ce cliché mais force est de constater qu’il persiste. Le chemin reste donc encore long.

 

Je vais m’arrêter à ses onze exemples, mais je crois que j’aurais pu prolonger la liste encore de quelques points. Malheureusement, on conserve toujours le problème d’une inégalité de salaire entre les hommes et les femmes. Il y a également le soucis lorsqu’une femme veut acheter son appart’ en étant seule. (j’avais lu une histoire sur twitter qu’elle avait du se créer un faux mari lorsqu’elle s’est aperçue des réticences de l’agence). Je peux encore te citer qu’une femme a du mal à être embauché après vingt-ans car si elle tombe enceinte etc.

J’ai bien conscience que la femme dans la société française n’a pas à se plaindre comparé à d’autres pays et que plusieurs années en arrière, c’était différent : pas le droit de vote, pas le droit de divorcer etc. Mais je trouve qu’on pourrait tellement avoir plus de droits et qu’on ne nous les donne pas.

Il reste complexe pour une femme de trouver sa place dans la société actuelle. En attendant, j’attends ton avis dans les commentaires et t’invite à me rejoindre sur l’Instagram du blog.

 

A très vite

6 commentaires Ajoutez les votres
  1. Coucou ma belle! C’est certain, il y a encore pas mal de progrès à faire dans notre société… à nous de faire changer les choses doucement mais sûrement! 😀 Mais je suis d’accord, il faut s’armer de courage parfois car les inégalités peuvent être vraiment frappantes! des bisous!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *