Bonjour toi,
J’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, on se retrouve avec un article dans la catégorie « humeur ». Je suis certaine que l’on est plusieurs à avoir déjà ressenti ce sentiment : ne plus se sentir à sa place. Tu sais, ce moment où tu te demandes quel est ton but dans la vie, car tu as l’impression que le monde autour de toi va trop vite et tu n’arrives pas à prendre ce recul nécessaire.
Ne plus se sentir à sa place, tu l’as déjà ressenti ?
On est dans un monde qui évolue rapidement. De nos jours, tout va trop vite. L’humain consomme et l’amour se consume rapidement. Mais est-ce que ça t’as déjà arrivé d’être tellement déçu par l’humain que tu préfères rester seul. Tu sais, comme le besoin d’un second souffle. Cette envie de tout recommencer ailleurs. Comme si tu n’avais jamais ressenti toutes les déceptions.
Ne plus avoir envie de faire confiance
C’est difficile d’accorder sa confiance à une personne. Lorsque tu la donnes, et qu’on te trahie. Tu positives en te disant que c’est normal de rencontrer de mauvaises personnes et qu’on apprend de ses erreurs. Mais comment on fait, lorsque l’on se met trop sur nos gardes ? Comme si on sait que forcément, à un moment ou à un autre, on va ressentir de la déception.
Elle est où notre place vis à vis des personnes qui nous entourent, en voilà une question. On dit qu’aimer est plus fort que d’être aimé. Alors, c’est pour cela que l’on a l’impression d’être toujours le second choix, d’être cette personne qui arrivera à « se débrouiller » quoi qu’il arrive.
Si j’ai bien compris, pour vivre heureux, il ne faut pas s’attacher pour ne pas constater de la déception. Mais sans partage, sans amour, la vie est triste. Il est là le paradoxe. Lorsque tu reçois une bonne nouvelle ou lorsque tu veux partager une réussite, tu as envie d’envoyer cette nouvelle aux personnes à qui tu tiens. Mais la jalousie chez certains est bien trop présente. Doit-on vivre caché pour vivre heureux ?
On trouve comment son chemin ?
On dit que les trois angles principaux d’une vie épanouie sont l’amour, l’argent, un toit.
Doit-on vraiment rentrer dans ses trois cases ? Trouver absolument un travail avec un bon salaire, avoir de l’amour en étant perpétuellement déçu et on doit s’endetter pour avoir son chez soi ?
Pour trouver le chemin que l’on veut emprunter, on doit s’interroger sur le « moi intérieur ». Il ne faut pas confondre avec : la personne que j’aimerais être et celle que je suis vraiment. Certes, j’aimerais être une super chanteuse qui remplie les Zéniths, mais soyons réaliste, je ne sais absolument pas chanter. Certes, on a l’image que la vie d’artiste doit être exaltante mais sommes-nous prêts à vivre tous les sacrifices et surtout ce « paraitre » qui n’est qu’illusion.
La vie est d’accepter une société où tu rentres dans des cases bercées de désillusions, où l’humain est égoïste et ne pense qu’à lui et son confort personnel. Sa petite personne passe avant tout et il ne se gênera pas pour juger les autres. Si plus tard il se retrouve dans la même situation, il ne se souviendra pas qu’il t’as jugé ou alors il répétera « oui mais moi c’est différent » alors que chaque histoire est unique et l’humain réalise ses choix avec ce changement incessant. Je refuse de croire en cette vie.
Le syndrome de l’imposteur
Tu l’as déjà vécu le syndrome de l’imposteur ? Celui où t’as juste l’impression de ne pas mériter ce qui t’arrives, comme si on te fait sans cesse culpabiliser.
Mais on est dans un monde où j’ai la sensation qu’on nous culpabilise toujours. Quand on ose se plaindre pour une chose on nous dit qu’on n’a pas le droit de se plaindre. Pourquoi ? On nous dira qu’on a à manger et qu’on n’est pas dans un pays en guerre. C’est vrai et je le reconnais, mais on a le droit d’être triste parfois non ? Parce qu’on n’imaginait pas que cela se passerait de cette façon, qu’on ne pensait pas être autant déçu par des personnes ou pour toutes autres raisons.
J’ai envie d’éprouver cette tristesse sans avoir cette culpabilité qui résonne comme une interdiction. Si je ne me sens pas bien à un moment donné, ce n’est pas que ma vie entière est nulle mais juste sur le moment, je ressens cette amertume.
Trouver sa place après 25 ans
Elle est où ma place ? Dans des cases que la société a pré-conçu ? J’aimerais dire le contraire mais malheureusement tout nous ramène à nous faire entrer tôt ou tard dans ses cases.
C’est normal de ne pas trouver sa place en ayant dépassé les vingts ans.
- On pense qu’à 18 ans c’est normal de douter, de ne pas savoir où l’on va.
- On nous dit qu’à 20 ans on est trop prétentieux et on se croit les rois du monde.
Mais passés les 25 ans ? On s’inquiète d’un coté de ne pas rentrer dans les cases selon le regard des gens mais en même temps on se demande si on ne passe au contraire à côté de sa vie ?
Pourquoi à partir de 25 ans on ne s’intéresse plus aux objectifs d’une femme ? Son épanouissement ? Ses ambitions ?
On voit la femme juste comme une personne reproductive :
- Tu penses à faire un enfant ?
- T’attends quoi pour être en couple ?
- T’approches les 30 ans, bouge toi !
Donc à partir de vingt ans, je n’ai plus le droit de penser à moi ? D’atteindre les objectifs que je me suis fixée ? Ni de mener la vie que je souhaite avec tous ses doutes qu’elle comporte ? Ma place est là : à côté d’un homme, à penser bébé ?
Je rêve d’une vie où la femme peut se sentir libre et non jugée. Où elle puisse trouver sa place quel que soit le temps que ça prendra. Elle aura le droit d’être triste comme elle souhaite et pourra réaliser ses rêves. Un monde non dicté par le jugement, les cases, la course de l’argent. N’y a-t-il pas plus angoissant de devoir payer son crédit pour une maison parce que les « codes » l’ordonnent ?
On la trouve cette place ?
Je suis de celle qui pense que pour vouloir quelque chose, il faut se bouger, se donner les moyens d’atteindre ses objectifs et ne pas prêter attention aux regards des autres. Sauf qu’en ce moment, j’ai vraiment l’impression que le monde est de plus en plus égoïste, solitaire et ancré dans le jugement.
Alors, on écrit ses idées, on tente, on relève les obstacles, on change de direction, on tente de nouveau. Toujours selon ses propres envies et on finira par trouver son épanouissement et son chemin quel que soit le temps que cela prendra.
J’aime beaucoup écrire mes ressentis et j’avais envie de les partager avec toi, ce soir sur le blog. On est beaucoup à cacher cet aspect, cette tristesse de « ne plus se sentir à sa place » que l’on cache comme si on devrait avoir honte. Or, il s’avère que c’est tout le contraire, c’est normal d’avoir envie de changements, d’aventures, de sensations. La vie serait ennuyeuse sinon. Trouver sa place est un chemin tumultueux que la vie nous offre chaque jour de construire. Alors ce sentiment peut se faire ressentir plusieurs fois dans une vie et cela est ordinaire car on est des humains.
Tu peux me donner ton avis en commentaire, je serais ravie d’échanger avec toi sur ce sujet. Pour suivre l’Instagram du blog, tu peux cliquer sur « Instagram devenir adulte », je poste tous les jours dessus.
A très vite
Hello Soraya,
C’est fou comme je me retrouve dans ce post. C’est typiquement le moment de l’année où je suis en pleine crise existentielle. Ma condition pro n’aidant pas… Mais bon, je crois qu’on connaît tous plus ou moins ça.
Des bisous ♥
Je te souhaite beaucoup de courage dans cette période alors. C’est normal de douter et d’être triste parfois.
Avec un peu de temps, tu retrouveras confiance et ça ira mieux <3
A très vite !
Bonjour,
Je suis une jeune femme québecoise et j’ai trouvé ton article fort intéressant et enrichissant à lire. Je partage la même vision que toi. Je trouve ça encourageant de savoir que je ne suis pas la seule à me dire que parfois la société/notre famille nous dicte une voie qui ne fonctionne pas avec nous (notre personnalitée, nos goûts, nos valeurs, etc). Je vois dans ces gens une opinion généralisée et limite stéréotypée sur une vie superficielle. Combien de couple reste-il vraiment ensemble après avoir eu des enfants de nos jours? Les jeunes parents sont souvent à bout souffle après quelques années. Ils n’ont pas accès ou la même résilience que nos propres parents. Le coût de la vie à également augmenté. On galère. Au fond, on ne vit qu’une seule fois, est-ce que ça ne devrait pas être ça le plus important? Combien parmis nous seront capable de survivre dans quelques années à l’emprise d’une société toujours plus onéreuse et capitaliste portée sur la surconsommation et le gazon toujours plus vert chez le voisin alors que l’entretien des verts est un métier en pénurie de main-oeuvre.
Un texte qui fait réfléchir à la beauté de la vie qui passe si vite et à notre place.
Waouw merci Alexandra pour ton message et ton avis.
Il porte à réfléchir <3
Bonsoir Soraya,
Je vis en ce moment même ce passage ou je me remets beaucoup en questions. J’ai 26 ans je viens de perdre mon travail, j’essaie de rebondir étant toujours été quelqu’un de bosseuse et indépendante, je me retrouve avec cette pression sociétale et ses devoirs qu’on devrait avoir lorsqu’on a moins de 30ans.
Ne pas être en couple, pas d’enfant, pas de logement investie,… et puis une envie folle furieuse de tout plaquer et fuir ces préjugés, cette limite imposé dans les moeurs. Maintenant je prends sur moi j’essaie d’être fidèle à ce que j’aspire au plus profond sans avoir à penser et si j’avais fais ça… et ceci… j’avance et je ne regrette pas. Chacun est libre de mener sa vie comme il le souhaite et aspire, soyons heureux et indépendant 🙂 En tous cas un grand merci d’avoir publié cet article, il fait du bien au moral 😉
C’est à moi de te remercier Camille.
Tu as pris le temps de lire mon article et me laisser un message. Je te souhaite beaucoup de réussite et de bonheur dans ta vie. J’espère que tu as su rebondir et continue de mener ta vie à TA façon.
Plein de poutoux !
Bonsoir Soraya.
Même si je suis un homme, cela m’a fait du bien de lire cet article. J’ai 28 ans, ni femme, ni enfant, ni travail. Cela ne m’empêche pas d’apprécier la vie car je fais vivre chaque jour mes convictions et je me réalise dans mes activités de prédilection.
Aucune vie ne sera identique et il y a plus à gagner à nager à contre-courant qu’en se soumettant à un dogme déshumanisant.
Les personnes totalement intégrées considèrent que nous sommes tous pareils et ils sont soutenus par un système mettant en place des procédés d’uniformisation, qui ne feront que nous éloigner de notre réelle quête.
Leur monde est plein de fausses promesses, de bonheur illusoire, trouves-toi et suis ton cœur, il sait mieux que n’importe qui ce que tu dois faire.
Bonsoir Fullfilled,
Je te remercie pour ton message que je partage évidemment.
Je te souhaite beaucoup de bonheur et j’espère que tu continues d’apprécier la vie que tu mènes à ta façon :))
Des poutoux !
Bonsoir,
Nous sommes le 1er janvier 2020. Il est 1h et je lis votre article dans mon lit, de retour de ma soirée du nouvel an. MERCI pour ces mots, je me reconnais à travers tout ce que vous dites. Je suis dans une profonde tristesse ces dernières semaines alors que je suis plutôt de nature positive et battante en temps normal.
Jeune trentenaire, en couple un enfant et propriétaire de ma maison depuis 2 ans. Mais est-ce cette vie là que je voulais vraiment ?
J’espère bientôt trouver les réponses à mes questions.
Merci encore pour votre article, qui réconforte.
Bonjour Fanna,
Tout d’abord, je te présente mes meilleurs voeux pour cette année.
C’est à moi de te remercier pour ton message. Il est normal de douter du chemin que l’on a emprunté, et si j’avais fait tel choix, comment serait ma vie aujourd’hui ? Meilleure ? Moins bonne ? Différente, mais à quel degré ?
J’espère que tu pourras trouver les réponses à tes questions et si tu souhaites en parler, n’hésite pas à me contacter ici ou sur Instagram :))
Des poutoux <3
Bonjour,
Je me retrouve dans cet article et les divers commentaires.
J’ai 29 ans, 30 dans quelques mois, en couple depuis 3 ans et demi à distance, on a emménagé depuis 3 mois ensemble, jusque là j’étais encore chez ma mère. Après un bel échec professionnel cet été et une reconversion j’ai vite retrouvé un emploi, où jusqu’aujourd’hui je me sentait entièrement dans mon élément. J’ai un boulot certes en CDD mais avec certainement des opportunités futures, mon compagnon lui a une bonne situation.
Les gens autour de nous me répète que je vais avoir la belle vie que je ne regretterai pas de l’avoir choisi.
Avant de le rencontrer, le célibat me pesait, ensuite j’avais hâte d’avoir un appartement mais mon salaire et notre situation distante ne me le permettait pas.
Mais maintenant que j’avance, dans le sens que je voulais, depuis quelques semaines je suis perdue, emprise à des crises d’angoisses et nausées, appétit coupé, tristesse, avec une terrible envie de fuir loin mais sans me sentir bien nullepart. J’ai l’impression que je ne suis pas à ma place quelque soit l’endroit. Et maintenant que je commence à toucher du doigt mes aspirations (vie de couple, appartement) je me demande si c’est bien ce que je veux. Je me demande si je ne passe pas à côté de ma vie, si je fais les bons choix si je vais être heureuse ?
Mon compagnon est en proie parfois au stress de l’avenir je sais même s’il ne l’exprime pas autant que moi, que certaines choses futures lui font peur, est ce cela qui m’a poussé dans le doute, la peur de vivre ma propre vie?
Je suis triste, désespérée, en pleine tempête et j’ai l’impression que je ne vais jamais m’en sortir.
Il y a de quelques moments très fugaces dans la journées qui me permettent de respirer où j’ai le cœur plus léger quelques secondes mais l’angoisse et le questionnement sont vite de retour…
Ayant peu de patience quand cela me concerne j’ai du mal à accepter de prendre le temps, laisser le temps faire. Et surtout j’ai l’impression d’être seule et incomprise parfois.
En revanche, ma mère me dit de ne pas m’inquiéter que cela est normal de se poser ce genre de questions et d’avoir ce passage à vide mais qu’avec le temps je vais retrouver ma sérénité mon bonheur et la confiance…
Je l’espère sincèrement, j’espère avoir vite les réponses à mes questions et retrouver la confiance.
Bonjour,
Un soulagement ce texte je ne suis pas le seul à vouloir être seul même si c’est pas ce que je souhaite profondément… Décidément complexe 🙂
Nous pourrions créer un cercle de parole, apprendre à se connaître, je lance un pavé dans la marre 😉
Bonjour.
Moi aussi je ressens la même chose.
Et pourtant, j’ai du vécu !
J’ai souvent l’impression d’être en décalage avec mon entourage, je suis souvent en observation, et non dans l’ambiance…. Sens critique excessif, trop dans la réflexion, besoin impérieux de tout analyser….. Même en couple, surtout si elle ne me donne pas une place. Plus envie de m’investir dans une relation, sensation de culpabilité. Je prends du recul, et j’ai entamé une thérapie. A suivre…..
Je t’envoie toutes mes bonnes ondes 🙂 Je suis moi-même une thérapie et tu verras sur le coup c’est difficile, mais ça fait avancer les choses ! Merci d’avoir partagé ton ressenti.
Plein de bonnes choses pour la suite !
Phénomène pas si récent depuis environ un an je ne parviens plus à m’amuser…. Je me sent en retrait… Toute l’agitation autour de moi glisse sur moi sans antipathie, sans bonheur…. Bref je m’ennuie… Et donc c’est pas très marrant…. Pourtant je ne suis plus une jeunet te, c’est la première fois qu’un tel état arrive ds ma vie… Et je le vis pas très bien puisque habituellement je suis plutôt contact…. Je me sens en grand décalage et je me moque aussi ds ma tête et oui je ne veux pas être trop blessante…. Une sensation de ne pas me trouver à ma place…. Que faire…. Rester chez moi he l’envisage pour me soigner… Me disant après tout j’étais pas comme ça je redeviendra it amusée et de bonne compagnie ! Le hic c’est mon mari…. Conseiller municipal (je l’ai moi même été) et donc on est quasi obligé d’aller à ces soirées vraiment pas intéressante pour moi… Avant j’allais au moins danser maintenant problème de genoux je freine…. Cette situation m’angoisse un peu et m’interroge surtout car elle dure trop longtemps à mon goût….