Bonjour toi,
J’espère que tu vas bien. Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire de nouveau un article sans filtre, sans plan mais juste mes mots et mon coeur nommé « quand rien ne va » Je l’avais déjà fait auparavant avec l’article « Ne plus se sentir à sa place« .
Il est 21h49, nous sommes dimanche lorsque je tape sur mon clavier ces mots. Beaucoup sont en vacances et pour ma part, il me reste encore deux jours à travailler avant mes vacances. J’ai tellement hâte, j’aurais le temps de me reposer et de prendre du recul sur cette année intensive.
Quand tout va mal
Je suis de celle qui décide de dire lorsque ça ne va pas et surtout quand rien ne va. J’ai lancé un sondage sur Instagram en te demandant ton bilan de l’année, tes meilleurs et plus mauvais souvenirs mais aussi tes attentes pour 2020.
C’est drôle lorsque j’ai lu plusieurs fois « je n’ai aucun mauvais souvenir je tire le positif de chaque épreuve difficile ». Certes, on peut en tirer du positif en prenant du recul. Mais dans n’importe quelle situation qui nous arrive, on peut être triste, déçu, éteint. On a ce droit d’aller mal. Il faut arrêter de croire que l’on est tous des éternels optimistes et qu’il est interdit de ressentir des émotions négatives. Si, on a le droit. Il faut prendre le dessus par la suite.
Une chose à comprendre : si on a envie de pleurer, on laisse couler ses larmes. On souhaite ne voir personne ? On reste quelques jours chez soi. Personne a le droit de nous juger en disant qu’accepter ces situations c’est être faible. Au contraire, je dirais même. Il ne faut pas hésiter à le dire quand rien ne va.
Rien ne va dans ma vie
Alors on fait comment ? On en a discuté ensemble sur les réseaux sociaux et je l’ai dit, écrit en story : ça ne va pas. C’est la fin de l’année, la fatigue s’accumule, le travail est intense, les relations ne sont pas forcément aux beaux fixes, la santé est fragile et les insomnies bien trop présentes. Au fond de moi, je sais que tout va s’arranger. Mais l’unique chose dont j’ai envie, c’est couper mon téléphone, partir seule loin et dormir. Oui faire une bonne nuit sans stress, sans cauchemar ni paranoia. En attendant, j’accepte cette situation.
Tu sais, je pensais qu’être adulte signifiait être heureux à longueur de temps. J’admirais « les grands » parce que je les voyais toujours sourire, ça avait l’air si simple pour eux. J’ai l’impression ou alors je m’étais faite à cette idée qu’être adulte c’était aimer son travail, ses collègues, avoir un bon salaire, voyager sans se poser de questions si on avait assez d’économie etc. Le gros cliché avec lequel j’ai avancé dans la vie. La réalité est quelque peu différente. On fait des choix, on subit parfois certaines situations un moment, jusqu’à débloquer une situation. On prête aux mots qu’on utilise, de peur de froisser quelqu’un. On prend sur soi, en travaillant avec des personnes que l’on n’apprécie pas forcément. C’est ça la vraie vie, et quand rien ne va, je me demande toujours quel regard la petite fille que j’étais, a sur ce moment de vie.
La fin d’année
Je ne sais pas si tu l’as remarqué toi aussi, mais tout le monde est à cran. L’impatience, le stress et l’agressivité sont au rendez-vous ces derniers jours. La tension monte, les gens sont plus susceptibles ou interprètent mal tes propos. On pense lorsqu’on est petit à « la magie de Noel » pourtant jeune adulte, je ne l’ai absolument pas ressenti cette année. Je l’explique par un travail trop présent ou l’actualité qui concerne l’avenir de tous.
Alors à l’approche de Noel je ne t’ai pas écrit le plus joyeux des articles. Mais je souhaitais juste te signaler que derrière un grand sourire, se cache souvent beaucoup de difficultés et de sentiments. Tu as le droit d’aller mal, et non tu n’es pas faible, n’oublie pas ça.
J’espère que cet article aura pu te rassurer. Et toi ça t’arrive de te rendre compte quand rien ne va ? N’hésite pas à me laisser un commentaire et à suivre l’instagram devenir adulte.
A très vite
Bonjour,
Cet article date mais je voulais tout de même réagir, même si tu n’es plus dans cet état d’esprit.
C’est vrai que parfois on a coup de mou, et dans ce cas je suis de celle qui pense qu’il faut s’accorder un temps quitte à ruminer, sans tomber dans la dépression, bien sur. Etre honnête avec soi même et reconnaître, accepter son moment de doute et blues peut être salutaire, accepter que rien ne va, c’est aussi une étape pour faire en sorte que ça aille, c’est le début de notre changement. et Après rebondir écouter la musique qui bouge et hop c’est reparti !!!!!
Par rapport à cette phrase » je pensais qu’être adulte signifiait être heureux à longueur de temps. J’admirais « les grands » parce que je les voyais toujours sourire, ça avait l’air si simple pour eux »,: je pense que nos parents étaient de bons comédiens et nous ont caché bcp de choses pour notre bien être et nous préserver, ils ont du prendre sur eux. Aujourd’hui, on est grand malgré nous et c’est à travers nos choix qu’on construira notre bonheur, en espérant ne pas enfiler le masque de la personne heureuse, et l’être pour de vrai. ET OUI, le bonheur n’est pas inné, il s’acquiert et se crée…