2025 : j’arrête de courir après l’argent

Bonjour toi,





J’espère que tu vas bien. Tout d’abord, je tiens à te présenter mes meilleurs voeux pour cette année 2025, qu’elle t’apporte douceur, sérénité, santé et moments de joie. Aujourd’hui, j’avais envie de revenir avec un article sur mes réflexions de ces derniers temps. Les marchés de Noel se sont terminés à la fin du mois, et j’ai pris le temps de prendre du recul sur cette année que j’ai détesté, on en a d’ailleurs parlé dans l’article sur le bilan 2024. Mais quelles sont mes réflexions et aspirations pour l’année 2025 ? Pourquoi cette envie d’arrêter de courir après l’argent ?

Prendre du recul





Lorsque j’ai pris du recul sur cette année et mes intentions pour celle qui arrive, j’ai fait le constat que j’ai passé mon temps à courir après l’argent, pas seulement l’année 2024 mais plus intensément durant celle-ci. Entrepreneuriat oblige, sans filet et surtout avec une activité qui a drastiquement diminué par rapport à l’année précédente. On dit souvent qu’un entrepreneur ne va cesser d’augmenter son chiffre d’affaires les cinq premières années, ce ne fut pas le cas pour moi avec une deuxième année terrible. Loin de moi, l’envie d’être pessimiste car au delà de l’inflation et des habitudes des clients, il faut que je remette mon travail en question. Or, il y a bien une chose qui m’a frappé c’est mon rapport à l’argent.





Mon rapport à l’argent





Issue d’une famille modeste, mes parents ont fait au mieux pour que je ne manque de rien. Pas d’études dans une grande école mais de longues études en faculté, ce qui me convenait très bien. Un job étudiant et un blog que j’ai monétisé avec mes maigres connaissances en autodidacte. J’ai toujours eu une conscience de l’argent sans non plus grande folie. J’aime voyager de façon modeste, j’adore mon appartement de 40m2 qui me coute tout de même une blinde et je ne suis pas non plus amatrice de marques de luxes à part peut être 3 objectifs : à mes 30 ans, je voulais m’offrir une paire de Louboutin, à mes 40 ans, je m’offrirai un sac Chanel et à mes 50 ans, je veux un piano à queue dans mon salon. D’ici là, j’aurais quitté mon 40m2 pour l’installer je l’espère ahah. J’aime les plaisirs simples de la vie : les concerts ! Et vu les prix d’une place désormais, ça devient un luxe. J’apprécie également aller au musée, au cinéma, partager des moments avec mes amis autour d’un gouter ou d’un diner. Et j’aime également travailler, je mets mon argent dans mes projets, parfois ça fonctionne parfois j’apprends.





Mon rapport au travail





Mon travail a toujours été au centre de ma vie. J’aime créer, partager, travailler. Et en 2022, j’ai compris que je l’aimais beaucoup trop, quand je me suis retrouvée en burn-out puis en thérapie pour essayer de comprendre d’où me venait l’envie de toujours travailler. Ça ne me pose pas de problème de ne pas avoir de weekend, de travailler le soir ou tôt le matin. Oui, mais pour moi en tant que mon propre patron. Quand je repense aux remerciements que j’ai eue lorsque je l’ai fait en tant que salarié, je me suis promise de ne plus jamais recommencer.

Alors cette année en tant qu’entrepreneur (en galère, soyons honnête), j’ai décidé de retrouver un travail en entreprise. J’ai eu l’impression d’avoir 12 vies : un entretien, une proposition d’embauche, une crise d’angoisse, je n’ai pas voulu signer le CDI, je me suis rétractée. De nombreuses séances de psy plus tard, je me suis rendue compte que je cherchais dans la mauvaise direction, je n’aspire pas à être une femme qui gravit les échelons avec un poste à responsabilité, ce n’est jamais ce que j’ai souhaité. Au delà de mes projets entrepreneuriales, je souhaite un travail lambda, sans réunion à répétition où tu dois présenter des projets en essayant de convaincre vingt personnes pour qu’on te dise oui, mais non, peut-être que oui et au final non. Je veux juste qu’en quittant mon lieu de travail, je quitte les missions et je rentre paisiblement chez moi pour travailler sur mes projets à moi.





La quête du bonheur professionnel





Quelle ne fut pas une mince affaire ! Je ne souhaitais plus, non plus, travailler dans la communication alors que l’entièreté de mon parcours professionnel est dans la communication. Je me suis donc retrouvée avec de nombreux refus, des entretiens pour des postes moins importants avec des questions du type : quel est ton humoriste préféré ? Avec quelle personnalité aimerais-tu diner ? Pour qu’on me refuse le poste sous prétexte que je vais m’ennuyer ? Un autre entretien où pendant une heure trente, deux personnes face à moi ont pris mon CV et m’ont demandé de détailler chacun de mes choix sur mes études et chacune de mes expériences en détails, en précisant si je travaillais dans un bureau individuel, en open space, en télétravail. J’avais l’impression d’avoir un greffier en face de moi qui a passé l’entièreté de l’entretien à écrire chacune de mes paroles. A la fin je leur ai demandé si je passais un deuxième entretien avec les responsables. Je suis restée bête lorsqu’elles m’ont signalées qu’elles étaient les responsables. Dois-je vraiment préciser que je n’ai pas eu le poste ? Elles se sont justifiées en m’indiquant avoir des doutes d’accepter un salaire si bas avec un tel CV.

Le domaine de la communication

Alors je me suis dit que c’était peut-être un signe et que je devais retourner dans la communication. Lorsque j’ai passé un entretien pour un poste dans mon domaine, toutes mes angoisses ont remonté et je savais que c’était bien à l’opposé de ce que j’aspirais désormais. On m’a expliqué que je pouvais devenir rapidement manager et former mon équipe. Ce que je ne souhaite pas. Lorsque j’ai abordé le nombre d’heures travaillées, on m’a répondu qu’on ne fonctionnait pas en heures définies mais qu’il fallait que les missions soient remplies et qu’il y avait une charge importante de travail : « j’attends une disponibilité de ta part le weekend, en soirée, et là j’ai annulé mes vacances en fin d’année car il y a trop de travail, mais tu dois savoir comment ça fonctionne avec ta précédente expérience, j’attends la même chose de ta part ». Et justement c’est bien parce que je sais comment ça fonctionne que je fuis. La veille de la signature du contrat, j’ai annulé.






Ma plus grande richesse





Alors je vais te sortir une phrase cliché mais si vraie : est ce que ma plus grande richesse ne serait elle pas dans les moments simples ? Avec mes proches ? Je ne veux plus revivre une année où certes, j’ai survécu et non vécu, mais j’ai passé tellement de temps à chercher comment m’enrichir d’argent et non de moments. J’étais présente sans être présente. Par exemple, j’allais chez mes parents deux fois par semaines et on peut se dire que c’est cool de passer du moment avec eux, mais je prenais mon ordinateur pour travailler. J’étais dans la même pièce qu’eux avec un esprit loin d’eux. Je passais mon temps à scroller sur mon téléphone pour voir quel autre commentaire négatif m’a été adressé, préoccupé. Cette année, je veux que ça change et je dois arrêter de courir après l’argent.





Chérir chacune de mes relations





Je l’ai compris en abordant le sujet avec mes proches. J’ai fait passer le travail et mes angoisses avant les moments avec eux. En cette fin d’année, j’ai enfin pris du temps avec mes amis entre Dunkerque et Lille, et tout ça sans téléphone. Mes réseaux sociaux étaient éteint, je ne regardais pas sans cesse mes mails, j’ai savouré l’instant présent. Et c’est si rare que ça m’arrive, que je veux transformer cette rareté en habitude. Une amitié que ça fasse un an ou dix ans, tu dois continuellement en prendre soin. Il n’y a rien de plus précieux que ces moments avec eux.





Cette année je veux





Je veux honorer la personne que je suis et celle que je deviens, et surtout me reconnecter à ce qui compte vraiment. Apprendre à reconnaitre ce dont j’ai vraiment besoin, sans compromis. Je veux m’éloigner de situations, relations, et des habitudes qui me drainent, pour faire de la place à ce qui m’apaise et m’élève. Puis, je souhaite m’exprimer pleinement, mes pensées, mes rêves et mes blessures, avec sincérité, toujours. Je veux croire en mes capacités, oser prendre des risques et me rappeler que je mérite tout le bonheur que la vie a à offrir.





2025, l’année de mon mariage





Mon mariage ! C’est ce que je répète à mon entourage depuis quelques semaines. Je m’aime suffisamment et j’ai fait un long travail avec ma psy pour guérir de mes angoisses et mes traumatismes pour avoir enfin une relation saine avec tout l’amour que je mérite. J’aspire à une relation à la hauteur de la belle personne que je suis. Alors, je te le dis, 2025 ce sera l’année de mon mariage. Si je vais plus loin dans la confidence, j’ai même le déroulé du mariage en tête ahah. Ça peut paraitre flippant mais après tout c’est comme ça que fonctionne la loi de l’attraction. Il faut juste que Cupidon vise bien, je compte sur lui. Et évidemment que j’ai mangé mes douze raisins à minuit lors du Nouvel an ahah.


Arrêter de courir après l’argent pour vivre


Alors voilà, l’année précédente m’a fait prendre conscience que je devais arrêter de courir après l’argent, car même s’il contribue au bonheur, il ne remplacera jamais les moments précieux et simples que j’ai avec mes proches. J’ai vu beaucoup trop de gens être malheureux et se dire qu’ils seront heureux et commenceront à vivre lorsqu’ils auront telle somme d’argent sur leur compte en banque. Ne sont-ils pas simplement en train de passer à côté des meilleurs moments de leur vie ? Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, avec ou sans compte en banque rempli.





A ton tour, dis-moi à quoi tu aspires cette année 2025 ? Ça me ferait plaisir d’échanger avec toi dans les commentaires. Tu peux également me suivre sur l’instagram devenir adulte où on se retrouve tous les jours pour échanger sur la vie d’adulte.





A très vite

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